Une cérémonie, en souvenir du massacre du 26 mars 1962 à Alger, a été organisée à Nice à l'initiative de : Ville de Nice,  Conseil Général des Alpes Maritines, Associations civiles et militaires et Madame Agnes Rampal, Maire-Adjointe, Déléguée aux rapatriés.
Des gerbes de fleurs ont été déposées au pied de la stèle, érigée en 2012, en hommage aux  Français d'Afrique du Nord de toutes confessions.

C'est l'occasion de rappeler que parmi les victimes de cette véritable tuerie figurait une Hussein-déenne de 20 ans : Michèle Torrès.

 

De nombreux Husseindéens étaient présents parmi lesquels : Gérard Socquet, Alain Llorens, Jacqueline Mari, Anne-Marie Jacomino, Denis Arbona, Jean Nacher, sa femme, leur fils et notre Présidente Marie-Claude Boriello représentant notre Amicale (photo).

Aujourd'hui, 24 janvier 2015, il y a exactement 55 ans, le 24 janvier 1960, que notre  compatriote d'Hussein-Dey, André EYCHENNE, était mortellement blessé, aux barricades d'Alger, par une balle tirée dans son dos.

Souvenons nous.

UN TRAIT D'UNION ENTRE TOUS LES HUSSEIN-DEENS

La revue est née le 20 octobre 1985. Baptisée Revue, elle préfigurait l'élaboration d'un               « BULLETIN» annuel ou semestriel plus important avec l'ouverture de nombreuses rubriques relatives à l'histoire d'Hussein-Dey, aux événements divers qui marquaient la vie et l'activité de l'Amicale, ainsi que les relations entre Hussein-Déens dispersés çà et là. C'est Jean-Claude CONCESSION, un amicaliste, ancien basketteur, qui assurait la rédaction et la mise en page de ce document qui, à l'origine, ne concernait que quelques centaines (350 ou 400) d'Hussein-Déens regroupés au sud-est de l'Hexagone.

Le succès de cette initiative prit de vitesse les responsables de l'Amicale puisque, quelques mois plus tard, près de 1000 adhésions étaient enregistrées, émanant d'un grand nombre de régions :
Hérault, Savoie, Lyonnais, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales, Aquitaine, Ile de France etc...

Pris de frénésie galopante, les Hussein-Déens affluaient de toutes parts heureux de pouvoir se retrouver, Amis, Famille, Victimes de cette débâcle qui leur avait été imposée par une politique d'abandon pratiquée par des gens qui ne voyaient en l'ALGERIE qu'un lourd fardeau dont il fallait se « débarrasser au plus vite » !

Internet n'existant pas encore, le «bouche à oreille» fit rapidement le tour de France !
assurant à ce qui était devenu la REVUE un succès considérable, indispensable à la vie de l'AEHD et déclenchant une véritable passion au sein des Hussein-Déens.

Jean-Claude CONCESSION, aidé par quelques Amis, s'efforçait de maintenir la cadence mais, usé par la maladie et la rigueur de son activité professionnelle, fit part, dans la revue n° 11 de décembre 1990, de sa décision de passer le flambeau à René GENET. Il n'eut pas le temps de terminer cette revue et nous quitta en décembre 1990, laissant un vide immense, après avoir oeuvré, jusqu'à l'épuisement, pour le maintien de cette revue à laquelle il s'était consacré de toute son âme.

C'est dans ces conditions particulièrement difficiles que René GENET assura la continuité de cette édition, alors qu'il ne pratiquait pas l'informatique et qu'il dut s'investir à fond pour en éviter l'interruption, ce qu'il fit avec bonheur et sans faiblir pour l'AEHD et tous ses Amis Hussein-Déens. La revue n° 12, de juin 1991, fut son premier ouvrage qu'il agrémenta, petit à petit, de nouvelles rubriques, et en modernisa la présentation.

Malheureusement, le n° 29 de décembre 1999 fut sa dernière revue. Suite à une maladie cardiaque, René nous quittait brusquement. Jean-Claude et René ont consacré à l'AEHD une grande partie de leur vie, laissant en héritage une oeuvre bien organisée mais pour la poursuite de laquelle rien n'avait été prévu, compte tenu de la soudaineté des événements.

C'est une nouvelle équipe ( Guy SARI et Georges MAMO ) qui assure la confection et l'édition de la revue n° 30 de juin 2000.

Aujourd'hui, Guy SARI assure toujours la responsabilité de la publication de la revue, dont le numéro 57 paraîtra au mois de décembre prochain.

Ce monument, œuvre du sculpteur Algérois Emile GAUDISSARD, a été érigé le 14 juin 1930, à Sidi-ferruch (Algérie), à l’instigation du Gouverneur Général Pierre BORDES, pour commémorer le centenaire de la présence française en Algérie. Il fut inauguré par le Président de la République Française Gaston DOUMERGUE.

En juillet 1962, lors d’une tentative de destruction par un groupe terroriste local, une pierre s’est détachée du fronton, blessant l’un des auteurs de cet acte de vandalisme.

Les protagonistes ont alors renoncé à poursuivre leur œuvre interprétant ce signe comme une malédiction divine.

Le lendemain, un commando de jeunes officiers et sous-officiers du 3ième régiment de parachutistes récupère, dans la nuit, le bas-relief et détruit l’assise en béton à l’explosif. Le monument est alors ramené, dans des caisses, à Carcassonne.

En juin 1986, à la demande des instances politiques et militaires des Pyrénées Orientales, le Président du Cercle Algérianiste des P.O., Monsieur Roger BRASIER écrit au Ministre pour demander l’installation de ce monument à Port-Vendres.

Monsieur Roger BRAZIER était l’ancien Directeur de l’Ecole de Garçons du Caroubier à Hussein-dey.

En juin 1988, après restauration, la stèle est inaugurée en présence des autorités civiles et militaires et de plus de 4000 personnes venues de toute la France.

Situé sur un promontoire de Port-Vendres, face à la Méditérranée, ce monument est devenu un des Hauts Lieux du souvenir de l’Armée d’Afrique et de l’Algérie Française.

Le 18 septembre 2006, une délégation de l’Amicale des Enfants d’Hussein dey a déposé, aux pieds du monument, une gerbe de fleurs aux couleurs jaune et violet de l’AEHD.

Un musée très intéressant est placé sous la sauvegarde d’une Association dont la secrétaire assure, avec le Président, l’entretien et la gestion. A l’intérieur du bâtiment, une devise qui, à elle seule, justifie la présence de ce Mémorial :

« VOUS POUVEZ ARRACHER L’HOMME DU PAYS, VOUS NE POUVEZ PAS ARRACHER LE PAYS DU CŒUR DE L’HOMME »