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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:11

Je vais vous raconter l'histoire d'un Hussein-Déen né le 7 mai 1926 à Oued el Alleug :

 

Orphelin de père à l'âge de quatre ans, il est élevé par sa mère qui lave au baquet pour les gens. A six ans il va à l'école maternelle de la St JEAN, place de l'Eglise à Hussein-Dey. Il habite le quartier Trottier dans une vieille maison d'une pièce/ cuisine, il continue sa scolarité à l'école du quartier et obtient son certificat d'études.

Vers sa dixième année il apprend la musique à « La Lyre Harmonique» d'HusseinDey, sa mère lui achète un saxophone qu'elle paye par mensualité (l franc par mois).

Dès l'âge de treize ans, il commence à travailler aux Ets DURAFOUR comme apprenti chaudronnier. Son maître M. Henri CURO lui enseigne le métier. Trois ans plus tard, il est embauché par les Ets BLACHERE. Faisant preuve de beaucoup de volonté et d'ambition, il obtient un poste au bureau des méthodes. Cela lui permet de se familiariser avec le fonctionnement d'une entreprise.

°1945, il a 19 ans et forme un orchestre avec son frère Gaston et quelques copains. Ils jouent pour les mariages le samedi soir et les bals le dimanche, à la salle Poincaré chez FRAUCIEL, rue de la République, au Bar ALBERT, rue Parnet. ..

CET HOMME LA, C'EST MON PERE, EDMOND SANDRA.

°1956, c'est l'année où il entre à la Sté D.A.M.I.A, à Maison Carrée, comme chef de fabrication des « BENNES MARREL ». Ce travail lui plaît et il devine que le créneau est intéressant.

Il décide donc, deux ans plus tard, de créer son entreprise. Il loue un local à Léveilley, à M. JACOMINO, et s'installe petit à petit avec les moyens du bord.

°1960, aidé par son oncle, il achète un terrain à Oued Smar, sur les hauteurs de Maison Carrée, fait un voyage à PARIS où il contacte un fabricant de bennes, M. Louis ZANG qui lui fait confiance et met à sa disposition du matériel hydraulique pour qu'il puisse commencer à travailler. Son affaire est en plein essor quand surviennent les événements dramatiques dont tout le monde se souvient.

°1962, c'est l'EXODE ...

Nous quittons donc l'ALGERIE, le cœur meurtri d'abandonner notre terre natale, celle que nous n'oublierons jamais, où que nous soyons.

A l'époque j'ai 14 ans et travaille en tant que sténodactylo avec mon Père. A notre arrivée en France, nous sommes accueillis par mon oncle Gaston et ma tante Pierrette qui tiennent un café sur une petite place, à VIAS, dans l'Hérault.

 Par l'intermédiaire de mon oncle, mon père achète un terrain situé sur la RN 112. Il construit un hangar et continue, dans un premier temps, à travailler avec M. ZANG. C'est le temps de la « MONABENNE ZANG ».


°1968, mon père crée, dans l'AVEYRON, à Villefranche de Rouergue, une entreprise familiale, avec mon mari, mon frère Francis, ma sœur Monique et moi-même. C'est la « Sté EDMOND ANDRA ».
°1972, implantation d'un atelier à Lunel dirigé par mon frère Francis.

°1986, ouverture d'un nouveau site, à l'initiative de mon mari, Jean-Claude DUBOSCQ, sur la plaque tournante de Toulouse, Z A de St Sauveur à St JORY.

°1991, les sites étant prospères, nous nous séparons afin que chacun puisse gérer son affaire.

Aujourd'hui, mon Père qui a travaillé jusqu'à 74 ans, a pris une retraite bien méritée. Il a la satisfaction de voir les « BENNES ANDRA» circuler dans toute la région, voire dans toute la France, grâce au savoir-faire de mon mari. Mais notre entreprise conservera une dimension familiale puisque nos trois enfants, qui nous suivent dans cette aventure, semblent eux aussi avoir le virus des :

«  BENNES JCD ANDRA »


Bientôt, trois générations de fabriquant de bennes… Souhaitons que l’avenir nous permette de passer le relais aux plus jeunes…. Les petits enfants !

Edith DUBOSCQ ANDRA


 Article paru dans la revue AEHD n° 36 (juin 2003)

 

 

 

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 09:57
Hommage à Pierre GREUZARD
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26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 21:26

J’habitais au 39 de la rue du Docteur Charcot à deux pas de l’hôpital Parnet et très souvent quand nous prenions le frais avec ma mère, nous pouvions voir un homme de belle carrure remonter la rue en direction du Bois Ramel et ma mère me chuchotait « c’est Monsieur Monducci, il est ceinture noire de Judo »

En ce temps là le judo était une discipline toute récente un peu spéciale à nos yeux d’occidentaux venue du Japon avec des rites et un esprit particulier .Au judo, les valeurs morales sont plus importantes que la technique elle-même. La fédération Française venait d’être fondée en 1946 c’était un sport tout nouveau, en haut de ma rue mes voisins, Marcel Cano (garage Ford à la Saint Jean) et son voisin Yvon Vuidard, pratiquaient déjà dans son club mais il fallait se rendre à Alger et je n’avais que 15 ans.

Un jour Jean-Claude Cano me dit qu’il y avait un dojo à l’école de Police d’Hussein-Dey et je décidai d’aller voir ce qu’était ce sport mystérieux, le club se trouvait dans les locaux de l’école de police dans l’ancienne résidence du Dey Hussein, un peu plus loin que la place en se dirigeant vers Lafarge. Quand j’entrai dans le dojo je vis le professeur Monsieur Mallet qui me donna tous les renseignements nécessaires, un grand jeune homme blond était déjà ceinture bleue et devint vite un ami c’était Alain Mayerus .

En rentrant chez moi je fis part à ma mère de mon désir de pratiquer ce sport !!!

Colère de celle-ci qui me répliqua qu’elle ne m’avait pas élevé jusqu’à cet âge pour me faire casser une jambe !!!

Le respect et la confiance que l'on accorde à son adversaire lors d'un combat de judo sont primordiaux. En effet, lorsqu'un judoka fait chuter son adversaire, il doit garder le contrôle de sa prise, et la plupart des prises nécessitent de retenir son adversaire pour qu'il chute "correctement".

Grâce à cela, et malgré la grande dangerosité des prises effectuées, le judo est l'un des sports où surviennent le moins de blessures et d'accidents; de nombreux pratiquants n'ont jamais connu la moindre blessure, que ce soit à l'entrainement ou en compétition, et ce même après plus de dix ans de pratique régulière.

Mais de cela elle ne voulut en entendre parler, devant mon obstination elle me mis un marché en main « tu payes ta cotisation avec ton argent de poche « c’était dur mais mon envie de pratiquer ce sport me conduisit à accepter le marché.

Au bout de quelques temps elle fut certaine de ma passion et consentit à payer ma cotisation.

Au club il y eu aussi Claude Baïsi , Christian Giodano , Jean-Claude Depetro ,Charlie Miccaelis dit (l’araignée ) à cause de ses très longues jambes qui doit , je l’espère couler des jours heureux dans sa belle Corse , nous avons aussi entrainé quelques filles , Annie Decroix ,Thérèse Hobbe qui furent , je crois les premières demoiselles a pratiquer ce sport dans notre ville .

Jean Catala

Photos L’ASEPA

Photos L’ASEPA

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 09:59
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
Les Lieux d'Hussein-dey Aujourd'hui
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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 11:48
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
Les rues d'Hussein-dey d'Aujourdhui
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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 11:09

Remerciements à Rémy CARRIERE - MONJEON pour la fourniture de ces documents.

Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
Les cigarettes de chez nous
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 12:04
Hommage à René GENET
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 11:41

En 1946, à la fin de la guerre, qu'il effectue comme officier, Jean Auguste Clément RENAULT, né à Fécamp (Seine Maritime), en 1912, crée au 45 de la rue de Constantine un commerce de vente et réparation de postes radios. Il assure conjointement les sonorisations des évènements et bals de toute la région, avant de céder son magasin à Monsieur René CABRERA.

Il fonde alors la S.A.R.L. RENAULT RADIO, dont le siège social se situe au N° 2 de la rue Pacaud et les ateliers, dans des baraquements en bois édifiés sur un terrain libre, de la rue Pacaud prolongée, baptisée par la suite rue Welch.

Dans ces locaux seront fabriqués :

1) Des postes radio d’intérieur, avec le célèbre œil magique (un petit trèfle vert, luminescent, qui permettait l’accord parfait sur la station désirée),  et parmi les modèles :

- Les Duos, dont le premier baptisé : Ambiance Cosy, avec ébénisterie en bois vernis au tampon - tourne disques sur le dessus - hauts parleurs sur les cotés, donnant le son en stéréo et recouverts d’une sorte de coffret servant à ranger les disques 33 tours

- Puis Le Joufflu, avec ébénisterie en bakélite et des postes auto radio montés sur les véhicules Citroën, Renault, sur les ambulances, ainsi que sur les bateaux, avec le Submersible.

A noter que ces ébénisteries en bois étaient fabriquées par la menuiserie ébénisterie voisine Sauveur MIELLE.

2) Les  Réglettes avec tubes néon et starters, puis des équipements téléphoniques.

Le slogan publicitaire du moment, inscrit sur les camionnettes des représentants, était :

« De Paris à Gao, où que vous soyez, écoutait toujours un RENAULT RADIO »

Il faut noter que la majorité des éléments étaient fabriqués dans l’usine même : Par exemple, les hauts parleurs constitués de bobines mobiles, montées sur des membranes, elles mêmes assemblées sur une carcasse dénommée saladier.

Quelques années plus tard, la S.A.R.L. fut transformée en Société Anonyme, ayant son siège social et ses ateliers, rue Camille Buguet, dans les anciens locaux de l’entreprise de maçonnerie MAIA.

Là, étaient fabriqués : toutes sortes de transformateurs radioélectriques, des alimentations, des chargeurs d’accumulateurs, ainsi que des pièces pour émetteur radio.

Les principaux clients de l’entreprise étaient :

Société de Fabrications Radioélectriques en Algérie, en abrégé SFRA (filiale de CSF), rue Guiauchain à Belcourt,


Télécommunications Radioélectriques et Téléphoniques d’Algérie (TRTA, filiale de TRT France), rue d’Amourah au Hamma,


THOMSON Alger – PHILIPS – RADIOLA – DUCRETET – STTA entre autres,
L’Arme des Transmissions ainsi que l’Armée de l’Air.


Cette usine était en plein essor et employait 70 personnes, quand elle a du cesser ses activités, suite à l’enlèvement de son PDG, le 3 mai 1962.

A l’époque, RENAULT RADIO était la seule entreprise de fabrication de postes radioélectriques, appelés alors poste TSF. Par ailleurs, technicien chevronné, Jean Clément Renault avait, dès 1954, assemblé son propre téléviseur et pouvait regarder en famille, par temps clément, les émissions de télé Monte Carlo en plus de celles de RTFA.

 

Alain RENAULT (son fils)

Jean RENAULT : Un Industriel en avance sur son temps
Jean RENAULT : Un Industriel en avance sur son temps
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Jean RENAULT : Un Industriel en avance sur son temps
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 11:33

Remerciements à Rémy CARRIERE - MONJEON pour la fourniture de ces documents.

La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
La Monnaie de Chez Nous
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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 14:19
Hommage aux Hussein-déens victimes du terrorisme
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  • : Le blog de aehd-hussein-dey.over-blog.com
  • : L'Amicale des Enfants d'Hussein-dey a été créée en 1984 pour permettre aux Hussein-déens, repliés en France, après l'indépendance de l'Algérie, de se retrouver et de se réunir afin d'évoquer, dans la bonne humeur et l'amitié, les souvenirs de leur jeunesse.
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  • Hervé MORETTI fils de Marcel MORETTI,   gymnaste à 
HUSSEIN DEY , rue Zerouk et de Paule ROLAND quartier Jordy
  • Hervé MORETTI fils de Marcel MORETTI, gymnaste à HUSSEIN DEY , rue Zerouk et de Paule ROLAND quartier Jordy

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