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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 14:55

Monsieur Henri MARTIN, que nous remercions, nous a transmis ces informations concernant l'organisation des transports publics à Hussein-Dey et leur évolution au cours du temps :

 

En 1892 a débuté la construction  du réseau à traction vapeur des CFRA (Chemins de Fer sur Routes d’Algérie) centré sur Alger. Hussein-Dey était sur la longue ligne côtière  de Castiglione à Aïn-Taya, traversant Alger par les boulevards longeant le port. 

Les trains de voyageurs étaient alors peu fréquents, mais il y avait gros trafic de marchandises, avec une grande gare spécialisée à Bab-el-Oued 

En 1898 la décision d’électrifier la partie urbaine du réseau, des Deux Moulins à Maison Carrée assurera une bonne desserte d’Hussein Dey par la ligne Place du Gouvernement - Maison Carrée.

En plus de cette ligne Hussein -Dey a bénéficié d’autres lignes, qui ont connu pas mal de fluctuations au cours des années. Il n’est pas possible d’en retracer toute l’histoire mais on peut tout de même fixer quelques dates :

- en 1914, existait une ligne Place du Gouvernement - Nouvel Ambert

- en 1916, mais peut-être avant, elle passait par l’Oasis des Palmiers et le Jardin d’Essai

- en 1926, la ligne de Maison Carrée porte le numéro 1, des services partiels sont limités à

   Hussein-Dey, et les jours de courses au Caroubier ; il existe aussi une ligne 3 Le Ruisseau -

   Hussein-Dey, une navette desservie par des motrices seules.  

En 1935 apparaît la ligne de bus directe Alger - Maison Carrée, mais desservait-elle Hussein-Dey ? un mystère à éclaircir…

 En 1937, trois lignes en service, avec une fréquence de 30 min :

- la ligne 1  Nelson - Maison Carrée.

- la ligne 1 barré  Nelson - Hussein Dey.

- la ligne 3 Nelson - Nouvel Ambert, par le Ruisseau.

L’année suivante les lignes 1 et 1 barré ont leur terminus de Nelson reporté aux Deux Moulins, et une ligne de bus Place du Gouvernement - Léveilley apparaît, elle sera limitée au trajet Hussein-Dey - Léveilley l’année suivante.

En 1941, un plan de l’époque indique quelques différences :

- les lignes 1 et 1 barré ont deux terminus à Alger : Nelson ou Place du Gouvernement,

   suivant les services.

- la ligne 3 a disparu.

- la ligne de bus de Maison Carrée porte l’indice M, et celle de Léveilley l’indice L.

Après 1945 les choses évoluent encore :

- un plan de 1946 indique la ligne 1  Nelson - Maison Carrée et la ligne L partant de la Place

  du Gouvernement.

- en 1948 les trams sont limités à la ligne 9  Nelson - Hussein-Dey (Caserne Lemercier), les

  trams ont dû abandonner Maison Carrée en 1947, desservie maintenant par deux lignes de

  bus, 1 vert et 1 rouge (directe par la Route Moutonnière).

- les trolleybus apparaissent, probablement en 1951, avec la ligne 4/9 Hussein-Dey Brossette -

  Deux Moulins, ce qui marque la fin des trams à Hussein-Dey.

- enfin une date précise : le 18 janvier 1953 mise en service des trolleybus sur la ligne de

  Maison Carrée ; quelques jours plus tard prolongement à Belfort.

Le 1er janvier 1954, l’affermage du réseau aux CFRA est remplacé par la RDTA (Régie Départementale des Transports Algérois).

Encore quelques changements dans les années suivantes :

- en 1956, la ligne 1/8 de trolleybus,  Pointe Pescade - 5 Maisons, avec des chiffres blanc et

  bleu sur les plaques indicatrices des véhicules,  bien visibles sur des photos de l’époque ; la

  ligne Hussein-Dey (place Jules Ferry) - Léveilley porte le n° 10.

- en 1958 les trolleybus ont disparu de la ligne 1/8 au profit des bus, ce sera la même chose en

  1959 pour la  ligne 4/9 après plus d’une année d’exploitation mixte trolleybus - autobus.

Enfin la RSTA, qui a pris le réseau en charge le 1er janvier 1959, n’apportera plus de changements à la desserte d’Hussein-Dey jusqu’en 1962.

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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 12:37

Envoyée par Mathieu MATTEI, lui même candidat, ci-dessous la liste présentée par Constant TIFFOU, du Parti Communiste, en 1953, aux élections municipales d'Hussein-Dey, qui furent les dernières organisées démocratiquement.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 14:15

A voir, dans la colonne de droite dans la rubrique Album.

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 17:13

Septembre 1956 : Jackie JUAN à Gauche et Serge BOTELLA à Droite.Web-botella.jpg

Bien que d'Hussein-dey, Serge BOTELLA fut un brillant footballeur au Red Star Algérois, au point d'attirer sur lui les regards des recruteurs des clubs professionnels Français. Malheureusement, une blessure accidentelle mit prématurément fin à une prometteuse carrière.

 

Course à pied dans les années 1930.

Web-course-annee-30.jpg

Départ rue Victor Hugo, devant l'école Jules Ferry.

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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 13:11

Transmis par Jackie JUAN, ces photos du bal des conscrits de l'année 1956 - 1957.

Web-conscrit-56-1.jpg

De Gauche à Droite derrière les Miss : Christian SAPENA, VICIDOMINI, Pierrot ALONZO, Jackie JUAN et SINTES.

 

Web-conscrit-56-2.jpg

De Gauche à Droite : Raymond AGOSTINI, Jean Marc BRUDERMANN, Alain BUSCARONS et Jackie JUAN.

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 14:14

Robert GUILLE, artiste Pied Noir dont le nom de scène est Robert CARPENTIER, est né en 1946, rue d'Amourah, à Alger, dans le quartier du Hamma.

Il a souhaité faire paraître, sur notre site, la chanson qu'il a composée sur Alger la blanche.

 

Pour l'écouter allez sur son site : http://robertcarpentier.com/index_fichiers/compos.htm

 

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 13:49

Arnaud SOLER nous envoie cette photo de l'équipe de l'OHD 1930 - 1931, sur laquelle figure son grand père, avec l'intégralité des noms de joueurs la composant. 

Web-OHD-31.jpg

Il recherche également des photos de la rue Etienne où vivait sa famille.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 10:28

Notre Ami, Serge MOLINES, garde toujours en lui une profonde nostalgie de l'Algérie, attisée par le fait que son frère compte parmi les personnes enlevées et disparues. Il livre, à la réflexion de chacun d'entre nous, ce très beau texte.

 

LAISSEZ MOI REGARDER L’ALGERIE, 

 

Que d’années à attendre, que d’années à espérer, à me demander quand viendrait le temps de te revoir et de t’aimer. J’attends ce renouveau qui viendra inonder mon cœur de joie, qui me rendra cette espérance engloutie dans les brumes de ma mémoire, là où les souvenirs s’estompent pour laisser place à l’amertume. La tristesse m’envahit, m’oppresse et me désole car je t’ai perdu. Une perte cruelle, inimaginable et tenace, qui s’éternise sans que je puisse faire le moindre geste pour l’atténuer.

Je me sens totalement dévoré par tout ce temps passé à essayer de faire le deuil de ce pays magnifique sans jamais y parvenir. Les rues de mon enfance sont inondées de soleil, les murs des maisons d’un blanc immaculé m’obligent à plisser les yeux et j’aperçois sur les balcons et terrasses, modestement fleuris, du linge qui sèche dans le vent, qui vient de la mer, avec un peu de fraîcheur, ou de l’arrière pays avec cette chaleur pesante des jours d’été.

Agités par le vent, les grands arbres, qui bordent la place, se balancent et leurs ombres solitaires et inquiétantes se projettent sur la route. Je passe devant ma maison et j’aperçois le balcon et les volets bleus qui apparaissent derrières les branches entrelacées de l’oranger, du jasmin et des bougainvilliers.

Je suis né ici. Je m’arrête un instant. Une angoisse m’envahit, vite dissipée par le flot de souvenirs merveilleux vécus ici. Les volets sont clos et semblent attendre que je revienne les ouvrir et que la vie, que j’ai autrefois quittée, recommence comme par magie. Il me vient à l’esprit cette nécessité de clore les fenêtres en été pour empêcher la chaleur de pénétrer dans les maisons.

Où sont les bouteilles posées sur le bord de la fenêtre et soigneusement enveloppées de chiffons copieusement mouillés qui allaient nous permettre de boire frais ?  Je croule sous le bonheur, celui d’avoir retrouvé mes racines, celles qui me lient à l’Algérie, depuis 4 générations, et qui avaient disparues « comme ça » par un bel été, voilà 48 ans.

Je me souviens des dimanches où nous allions à la ferme de Louis et Camille au FIGUIER. Dans l’après midi, nous partions tous à la plage nous baigner et, pour y accéder, nous empruntions un large et long sentier bordé de roseaux d’une hauteur extraordinaire. Au bout, une grande plage de sable gris et une mer tiède, sous un soleil éblouissant, nous attendaient.

Tante Camille avait un grand chapeau en paille, maman, une superbe robe de couleur verte qui faisait ressortir la blondeur de ses cheveux et le bleu de ses yeux. Assises sur le sable, elles parlaient et leur conversation était ponctuée de larges éclats de rire. Algérie notre terre, celle du bonheur et de la joie de vivre ! Pour atténuer la souffrance, qui me taraude continuellement, je pense à tous les moments délicieux que j’ai vécus, sur cette belle terre d’Algérie.

Aussitôt, baigné dans cette atmosphère des jours heureux, je me sens bien apaisé, l’esprit serein, le cœur léger, dans ce bond en arrière salutaire. Comme il est difficile de vivre loin de son pays. Laissez moi regarder ce soleil radieux, réconfortant et admirer cette mer si bleue, y tremper ma main, et porter à mes lèvres ce breuvage aux effets magiques et instantanés qui mettront fin à mes interrogations.  

Laissez moi enfin caresser cette terre merveilleuse, y poser ma joue et échanger, dans la complicité la plus totale, un long baiser passionné, sous les chauds rayons de soleil ou sous un ciel constellé d’étoiles, toutes à portée de main. Regarde moi ma terre, parle moi. A tous les instants de ma vie, et en toutes circonstances, je t’ai cherchée, pour me réfugier près de toi, et trouver le réconfort et le courage de poursuivre cette vie monotone, qui m’a progressivement enveloppé de ses tentacules étouffants et obsédants qui m’ont retenu loin de toi.

Oh ! merveilleuse Algérie, tu as su nous faire tomber sous ton charme, et déposer, dans le cœur de chacun d’entre nous, des milliers de souvenirs indéfectibles, précieusement dissimulés dans nos bagages, au moment du départ, que je croyais provisoire mais qui est vite devenu définitif. Ils  allaient, durant des années, nous permettre de renaître et tenter de sourire.

Moment tragique et douloureux de notre existence, les longues files d’attente, sur le port, dans l’espoir d’obtenir d’hypothétiques billets de transport et les embarquements au milieu des cris et des pleurs. Sur nos visages, ravagés par les larmes, pouvaient se lire le désespoir et l’incertitude du lendemain. La mode, à l’époque, n’était pas à l’intervention de psychologues, ou autres, et dieu sait combien nous en avions besoin, mais à celle des panneaux insultants, dégradants et hostiles à notre arrivée.

Toi, le pied noir, part avec ta famille, ton baluchon et tes maigres économies. Quitte tes racines, franchit la mer et parcours les routes, les villes et les villages, à la recherche d’un coin pour poursuivre ta vie et y finir tes jours. Au plus fort de ta douleur, quand les difficultés de la vie se feront cruelles et exigeantes, sans aucune honte, laisse couler tes larmes. Tu vas souffrir, mais au bout du compte tu auras peut-être la chance de trouver le bonheur et la sérénité, que tu recherchais, pour partir vers l’avenir et tes souvenirs d’Algérie quand tu auras besoin de retrouver le passé.

Il faut oublier dit-on, il faut regarder vers l’avenir mais peut-il y avoir un avenir sans qu’il y ait un passé ?......Algérie ma belle, Algérie éternelle, Algérie que j’aime, je te l’ai dit et te le dis encore, ne me quitte pas.

 

Serge MOLINES Septembre 2010

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 09:52

Certains d'entre nous se souviennent encore de Maryse DUBOURG, épouse BERTHOD. Chanteuse et Marraine de l'OHD, elle avait animé, en 1953, les festivités célébrant le quarantième anniversaire de la création du club en 1913.

 Web-Maryse-dubourg.jpg

   

Passionnée de football, elle s'était retirée en 1965, au Mesnil de Briouze, dans l'Orne, et avait activement participé à la vie du club local, exerçant successivement les fonctions de Trésorière, Secrétaire et enfin Présidente.

Elle nous a quittés en juin 2008, à l'âge de 91 ans et sa commune d'adoption lui a rendu hommage en baptisant le stade de son nom.

Notre Ami Rémy CARRIERE-MONJEON, qui comme votre serviteur réside en Basse Normandie, nous a fait parvenir ces photos prises récemment.

 

Web Le Mesnil Briouze stade -1-

Web-Le-Mesnil-Briouze-stade--2-.jpg

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5 juillet 2010 1 05 /07 /juillet /2010 12:05

Coupe du Monde oblige, le football est à la une, jusqu'à l'overdose diront certains.

 

Tout cela nous ramène quelques décennies en arrière, au bon vieux temps de l'OHD, le porte drapeau le plus emblématique de notre ville, qui nous donna beaucoup de bonheur mais aussi, parfois, quelques désillusions.

 

Ainsi, quand l'OHD jouait aussi bien que l'équipe de France, le terme employé pour qualifier sa prestation  était " Ils ont joué comme des gamates ".

 

Que l'on se rassure, la comparaison avec notre onze national s'arrète là, car :

  • L'équipe était majoritairement composée d'Hussein-déens et pas d'une bande de mercenaires,
  • On ne touchait pas d'argent,
  • On mouillait le maillot pour sa ville et personne n'aurait osé trahir la célèbre tunique aux couleurs Jaune et violet, sous peine d'être définitivement déconsidéré aux yeux des nombreux supporters.

 

 

Web-perret-002.jpg

Equipe 1958 - 1959, Championne d'Alger et d'Algérie.

 

L'exemple le plus typique de ces vertus nous a été donné par Antoine MASCARO, auquel Hubert ZAKINE, auteur d'une encyclopédie du football en AFN, rend hommage dans un article publié dans son ouvrage sous le titre " Antoine MASCARO, la soif du but à l'OHD ".

 

Antoine, c'est tout d'abord la fidélité, avec 16 ans de présence au club, des minimes jusqu'à l'équipe première. Certes, ce n'était pas un brillant technicien mais il était doté d'une énergie indomptable et se battait avec un coeur admirable. Cela lui valut de s'imposer au centre de l'attaque et d'être l'un des meilleurs buteurs du club.

 

Pour son amour d'Hussein-dey et son comportement irréprochable sur les terrains, nous sommes fiers et heureux de le compter parmi les adhérents de notre Amicale.

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Présentation

  • : Le blog de aehd-hussein-dey.over-blog.com
  • : L'Amicale des Enfants d'Hussein-dey a été créée en 1984 pour permettre aux Hussein-déens, repliés en France, après l'indépendance de l'Algérie, de se retrouver et de se réunir afin d'évoquer, dans la bonne humeur et l'amitié, les souvenirs de leur jeunesse.
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  • MORETTI Hervé
  • Hervé MORETTI fils de Marcel MORETTI,   gymnaste à 
HUSSEIN DEY , rue Zerouk et de Paule ROLAND quartier Jordy
  • Hervé MORETTI fils de Marcel MORETTI, gymnaste à HUSSEIN DEY , rue Zerouk et de Paule ROLAND quartier Jordy

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